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grand : Jean-Michel Bayle Quelques repères dans la carrière de Jean-Michel Bayle: Champion du monde 125 (1988) Champion du monde 250 (1989) AMA 250 Supercross Champion (1991) AMA 250 National Champion (1991) AMA 500 National Champion (1991) 25 victoires AMA en moins de 4 ans.
J'ai vu la manière dont il a évolué du statut de pilote dominant en Grand Prix à celui de champion de supercross. Lorsque Jean-Michel est venu au État Unis, Il n'est pas tombé dans le piége qui consistait à imiter les autres pilotes. Il est resté égal a lui même, essayant d'appendre un nouveau sport (le supercross), Une nouvelle langue (l' Anglais), et une nouvelle culture (la façon de vivre Américaine). Quand il a couru ici, les fans n'étaient pas avec lui. Cela a été une combinaison "d'eux" n'aimant pas q'un étranger battes les américains à leurs propre sport, les journalistes et promoteurs quant à eux stigmatisaient le scénario "nous contre lui". Mais la réalité est que Jean-Michel à élevé le niveau de ce sport. Avant la venu de JMB, Des pilotes comme moi ou Jeff Stanton avaient un pilotage très physique et se démenaient pendant toutes la course. Dés lors JMB a apporté de nouvelles techniques de sauts, et de stupéfiantes pointes de vitesses jamais vu auparavant. Un des traits marquant à propos de JMB était, et est son intelligence - il est très rusé. JMB est un autodidacte dans bien des domaines, tel qu 'apprendre l'Anglais, plus particulièrement l'Anglais Américanisé. Au cours des années 80 il a même appris à ce servir d'un ordinateur à l'aide d'un manuel écrit en Anglais. JMB et l'un des pilotes moto les plus impressionnant qu'il m'a été donné de voir. Je ne pense pas qu'il soit le pilote le plus attachant ou stylé, mais sa façon de conduire était très efficace. La manière dont JMB se déplaçait sur la moto me rappelle celle de Brian Myerscough (Un pilote Américain des années 70 et 80). Son style semblait peu orthodoxe, mais si vous preniez le temps d'étudier ce qu'il faisait sur la moto, vous vous rendiez compte que tout avait une justification. En 1989 au GP d' Unadilla, J'étais au top de ma condition physique. Cette course était la seule opportunité durant l'année de se confronter au pilotes de Grand Prix. Jean-Michel était sans concurrence dans ce championnat. A la plupart des GP, il prenait tellement d'avance après seulement quelques tours, que la course pour le victoire pour les autres pilotes, était hors d'atteinte. Aux essais chronos je me sentait très rapide. Je me suis arrêté aux stands pour parler à mon mécanicien Brian, j'étais persuadé détenir les meilleurs temps. Je survolais le terrain! Brian me regarda droit dans les yeux et me dit " Tu est à trois secondes de Bayle." Je me suis dit " Nom de @#$%, comment peut 'il aller trois secondes au tour plus vite que moi?" Je pensais que s'était matériellement impossible! Alors je me suis assis pour le regarder rouler. Mon style était de piloter à fond et de rentrer dans les appuis le plus fort possible, ceci incluant de percuter les ornières pour m'aider à changer de direction. Mais en observant Jean-Michel, je me suis rendu compte qu'il y avait énormément de finesse dans son pilotage. Sur le sol sans consistance du circuit d' Unadilla il maintenait la moto littéralement "au dessus du sol". Il ne laissait pas la moto s'enliser se qui aurait eu pour conséquence de le ralentir dans les appuis. La manière dont je percutais les appuis me ralentissait, La manière dont il s'inscrivait dans les appuis lui permettait de conserver toute sa vitesse. Beaucoup pensaient que JMB était un Français mal poli. Mais ce n'est pas le cas. Jean-Michel est extrêmement humble, calme, et timide. Certains ont prit pour de l'arrogance le fait qu'il ne parlait pas beaucoup. Mais il parlait peu seulement pour ne pas être embarrassé en prononçant des mots d'une manière incorrect.
Un jour nous étions ensemble au circuit d'essai de Honda Japon. Jean-Michel n'avait piloté une machine de vitesse qu'a quelques rares occasions. Cependant les chrono qu'il réalisa ne furent qu'a quelques dixièmes de secondes de ceux réalisés par le pilote d'essai Honda qui n'était d'autre que le Champion national Japonais. C'est cet essai qui lui permit de devenir pilote d'usine en GP de vitesse 250 puis 500 cm3.
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Ricky Johnson |
